posté le 14-02-2018 à 10:41:38

L'écho de la harpe.

Carl Timoleon von Neff (1804-1877) — Portrait d'une jeune femme à la harpe.

 

 

L'écho de la harpe.

 

Pauvre harpe du barde, au lambris suspendue,

 Tu dormais, dès longtemps poudreuse et détendue.

 D'un souffle vagabond la brise de la nuit

 Sur ta corde muette éveille un léger bruit :

 Telle dort en mon sein cette harpe cachée,

 Et que seule la Muse a quelquefois touchée.

 Alors qu'un mot puissant, un songe, un souvenir,

 Une pensée errante et douce à retenir,

 L'effleurent en passant d'une aile fugitive,

 Elle vibre soudain ; et mon âme attentive,

 Émue à cet accord qui se perd dans les cieux,

 Garde du son divin l'écho mélodieux.

 

                                               Amable Tastu (1798-1885)

 

 

 

 

 

 

Née à Metz, élevée dans un milieu bourgeois, Amable Voïart commence à rimer dès l’âge de douze ans. En 1816, elle épouse un imprimeur, excellent homme peu intelligent, qui ne met pas longtemps à se ruiner. Mme Tastu utilise sa plume pour faire vivre son époux et son fils, qui deviendra diplomate. Ses premiers succès littéraires datent de 1825 et lui vaudront de nombreux prix à l’Académie des Jeux floraux. Vieille, pauvre, presque aveugle, elle continue courageusement à composer des poèmes.

Dans les quelques trente volumes de son œuvre, elle a abordé indifféremment quantité de genres : traités pédagogiques, récits de voyage, tableau des littératures italienne et espagnole, poésie.

Avec quelle captivante subtilité ne mélange-t-elle pas son sentiment de la nature et la sensation d’impuissance que lui inspire la création poétique !

Certains de ses poèmes témoignent d’un esprit curieux : l’Ange gardien, où se trouve esquissé le besoin de libération qu’éprouvent les femmes; Les Dieux s’en vont, qui dénonce le plat matérialisme des êtres attachés à leur pâture.

Si l’œuvre de Mme Tastu est inégale, elle fait du moins preuve d’anticonformisme et prêche sans pédantisme la générosité. Sa diversité, son mouvement, l’originalité de ses préoccupations lui ont valu l’estime de Sainte-Beuve.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Commentaires

 

1. gegedu28  le 14-02-2018 à 11:09:38  (site)

Bonjour,
Très joli ce petit poème, je crois que je vais le "pousser" jusqu'à une harpiste que je connais et qui est devenue mondialement connue : Cécile Corbel.

Bonne continuation.
Gégédu28

2. Fanny39  le 14-02-2018 à 14:21:42  (site)

J'adore ce blog, il est très beau, Félicitations, en cette Saint Valentin 2018, je vous recommande la lecture de "L'amélioration personnelle"

3. Florentin  le 14-02-2018 à 15:02:35  (site)

Quelqu'un de parfaitement inconnu. Du moins pour le commun des mortels, même un tout petit peu, comme moi. Dommage, parce que ce qu tu en dis nous montre qu'elle mériterait un meilleur sort dans la cohorte de ceux qui écrivent. J'aime ce poème qui dit à merveille et de manière émouvante ce qu'est l'émotion. Florentin.

4. Florentin  le 15-02-2018 à 16:00:20  (site)

Merci de ton passage et de tes conseils. Je peux de nouveau poser des photos sur mes textes : je passe par un hébergeur. Tinypics, C'est le plus connu, je crois. Mais, ça ne résout pas le pb. J'ai bien peur que les gens de chez Vef n'aient la tentation de se barrer. Florentin

 
 
 
posté le 07-02-2018 à 14:21:43

L'étincelle.

Fragonard (1732 - 1806) : Le Baiser à la dérobée*.

 

 

Carolus-Duran** (1837-1917) : Le baiser (1868)

 

 

L'étincelle.

 

Donne-moi, ma belle maîtresse,

Donne-moi, disais-je, un baiser,

Doux, amoureux, plein de tendresse...

Tu n'osas me le refuser :

Mais que mon bonheur fut rapide !

Ta bouche à peine, souviens-t-en,

Eut effleuré ma bouche avide,

Elle s'en détache à l'instant.

Ainsi s'exhale une étincelle.

Oui, plus que Tantale agité,

Je vois, comme une onde infidèle,

Fuir le bien qui m'est présenté.

Ton baiser m'échappe, cruelle !

Le désir seul m'en est resté.

 

 

 

 

Claude Joseph Dorat.

Né(e) à : Paris , le  31/12/1734

 Mort(e) à : Paris , le 29/04/1780

Claude Joseph Dorat, également connu sous le nom de Chevalier Dorat, est un poète et dramaturge français.

 Il publia dans de nombreux genres différents : poèmes, tragédies, comédies, contes, fables, épîtres, odes, héroïdes dans le genre d'Ovide, madrigaux, grands vers et vers légers. Dorat a suscité un grand nombre de poètes qu’on a nommés l’école de Dorat.

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 * Le Baiser à la dérobée, est une œuvre de Fragonard (1732 - 1806) et de Marguerite Gérard, son élève et belle-sœur. L’un des tableaux les plus célèbres, voire le tableau le plus célèbre de l’artiste n’est donc pas tout à fait de sa main. Il s'agit d'une huile sur toile de 45,1 × 54,8 cm qui est actuellement conservée au musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg.

 

 ** Charles Auguste Émile Durant dit Carolus-Duran, né le 4 juillet 1837 à Lille et mort le 18 février 1917 à Paris 14e, est un peintre français académique.

Parfois qualifié de « peintre mondain », c'est l'un des portraitistes les plus appréciés de la haute société de la Troisième République.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Commentaires

 

1. Florentin  le 11-02-2018 à 16:54:45  (site)

A peine donné qu'il s'efface. Le poète a raison, aussi fugace, il est souvent tle signe d'un amour qui s'est enfui... Florentin

 
 
 
posté le 01-02-2018 à 18:39:42

Le cabaret.

 

Henri de Toulouse Lautrec : le buveur.

 

Le Cabaret.

 

Dans le bouge qu’emplit l’essaim insupportable

Des mouches bourdonnant dans un chaud rayon d’août,

L’ivrogne, un de ceux-là qu’un désespoir absout,

Noyait au fond du vin son rêve détestable.

 

Stupide, il remuait la bouche avec dégoût,

Ainsi qu’un bœuf repu ruminant dans l’étable.

Près de lui le flacon, renversé sur la table,

Se dégorgeait avec les hoquets d’un égout.


Oh ! qu’il est lourd, le poids des têtes accoudées

Où se heurtent sans fin les confuses idées

Avec le bruit tournant du plomb dans le grelot !


Je m’approchai de lui, pressentant quelque drame,

Et vis que dans le vin craché par le goulot

Lentement il traçait du doigt un nom de femme.

 

                                              François Coppée (1842-1908)

 

 

François Édouard Joachim Coppée, né le 26 janvier 1842 à Paris où il est mort le 23 mai 1908, est un poète, dramaturge et romancier français.

Coppée fut le poète populaire et sentimental de Paris et de ses faubourgs, des tableaux de rue intimistes du monde des humbles. Poète de la tristesse à la vue des oiseaux qui meurent en hiver (La Mort des oiseaux), du souvenir d'une première rencontre amoureuse (« Septembre, au ciel léger »), de la nostalgie d'une autre existence («Je suis un pâle enfant du vieux Paris») ou de la beauté du crépuscule («Le crépuscule est triste et doux »), il rencontra un grand succès populaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Commentaires

 

1. Florentin  le 02-02-2018 à 20:17:10  (site)

Adéquation totale entre ce poème et la toile de Toulouse Lautrec. L'émotion que fait naître cette poésiee explique le succès qu'a rencontré François Coppée. Il parle au coeur et à la sensibilité des gens. Et ce dans un langage simple et souvent émouvant. J'aime beaucoup. Florentin

 
 
 
posté le 25-01-2018 à 18:25:03

La maison vide.

 

La maison vide.

 

Petite maison basse, au grand chapeau pointu,

Qui, d'hiver en hiver, semble s'être enfoncée

Dans la terre sans fleurs, autour d'elle amassée.

Petite maison grise, au grand chapeau pointu,

Au lointain bleu, là-bas, dis-le-moi, que vois-tu ?

 

Par les yeux clignotants de ta lucarne rousse,

Pour voir plus clair, plus loin, tu sembles faire effort,

Et froncer les sourcils sous ton chapeau de mousse.

Vers ces couchants de rêve où le soleil s'endort,

Pour voir plus clair, plus loin, tu sembles faire effort.


Il est couché, là-bas, au fond du cimetière,

Celui qui t'aime encore autant que tu l'aimais.

Petite maison vieille, au chapeau de poussière,

Celui qui t'aime encore autant que tu l'aimais,

L'absent, tant regretté, ne reviendra jamais.

 

                                     Nérée BEAUCHEMIN   (1850-1931)

 

 

 

Nérée BEAUCHEMIN, poète du terroir.

Médecin de campagne, Charles-Nérée Beauchemin est né à Yamachiche au Québec le 20 février 1850.

Après ses études primaire et classique, il fait des études de médecine à l’Université Laval de Québec. (1870-1874)

Considéré comme l’un des premiers écrivains du terroir, Nérée Beauchemin partage sa vie entre la médecine et l’écriture.

Son œuvre poétique est simple, patriotique et intimiste. Ses vers présentent le monde harmonieux qui entoure le poète. Les thèmes de l’art, la beauté, la nature, la religion et la fidélité y sont largement développés. Sa poésie visuelle le rapproche des Parnassiens.

Il meurt à Yamachiche où il a toujours vécu le 29 juin 1931.

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Commentaires

 

1. Florentin  le 27-01-2018 à 23:43:59  (site)

Joli poème, simple et émouvant. Mais la poésie a déserté nos vies. Aujourd'hui, à la mort de l'occupant, ses descendants n'auraient pas attendu que la maison s'écroule, ils l'auraient vendue avant ! Bon, excuse-moi, je suis un vilain iconoclaste ! Florentin

 
 
 
posté le 18-01-2018 à 09:29:16

Le papillon.


Le papillon.

 

Naître avec le printemps, mourir avec les roses,

Sur l'aile du zéphyr nager dans un ciel pur,

Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses,

S'enivrer de parfums, de lumière et d'azur,

Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes,

S'envoler comme un souffle aux voûtes éternelles,

Voilà du papillon le destin enchanté !

Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose,

Et sans se satisfaire, effleurant toute chose,

Retourne enfin au ciel chercher la volupté !

 

                   Alphonse de LAMARTINE   (1790-1869)

 

 

 

 

 

 

 

Alphonse de Lamartine, de son nom complet Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine, né à Mâcon le 21 octobre 1790 et mort à Paris le 28 février 1869 est un poète, romancier, dramaturge français, ainsi qu'un homme politique qui participa à la Révolution de février 1848 et proclama la Deuxième République. Il est l'une des grandes figures du romantisme en France.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 


Commentaires

 

1. Florentin  le 18-01-2018 à 16:06:11  (site)

Vie enchantée que celle du papillon, mais si courte ! Ne vaut-elle pas mieux pourtant qu'une vie longue et terne ? Cela se discute, comme dirait feu Delarue. Florentin

 
 
 
posté le 11-01-2018 à 09:44:02

L'araignée et l'ortie.

 

 

J’aime l’araignée et j’aime l’ortie,

        Parce qu’on les hait ;

Et que rien n’exauce et que tout châtie

        Leur morne souhait ;

 

Parce qu’elles sont maudites, chétives,

        Noirs êtres rampants ;

Parce qu’elles sont les tristes captives

        De leur guet-apens ;

 

 Parce qu’elles sont prises dans leur œuvre ;

       Ô sort ! fatals nœuds !

Parce que l’ortie est une couleuvre,

        L’araignée un gueux ;


Parce qu’elles ont l’ombre des abîmes,

        Parce qu’on les fuit,

Parce qu’elles sont toutes deux victimes

        De la sombre nuit.

 

Passants, faites grâce à la plante obscure,

        Au pauvre animal.

Plaignez la laideur, plaignez la piqûre,

        Oh ! plaignez le mal !


Il n’est rien qui n’ait sa mélancolie ;

        Tout veut un baiser.

Dans leur fauve horreur, pour peu qu’on oublie

        De les écraser,


Pour peu qu’on leur jette un œil moins superbe,

        Tout bas, loin du jour,

La vilaine bête et la mauvaise herbe

        Murmurent : Amour !

 

                                   Victor Hugo (les contemplations-Juillet 1842).

 

 

 

 

 

Victor Hugo est un poète, dramaturge, prosateur et dessinateur romantique français, né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris. Il est considéré comme l’un des plus importants écrivains de langue française. Il est aussi une personnalité politique et un intellectuel engagé qui a joué un rôle majeur dans l’histoire du XIXe siècle.

Victor Hugo a fortement contribué au renouvellement de la poésie et du théâtre. Il a également permis à de nombreuses générations de développer une réflexion sur l’engagement de l’écrivain dans la vie politique et sociale grâce à ses multiples prises de position, lesquelles l'ont condamné à l’exil pendant les vingt ans du Second Empire.

Ses choix, à la fois moraux et politiques, durant la deuxième partie de sa vie, et son œuvre hors du commun ont fait de lui un personnage emblématique, que la Troisième République a honoré par des funérailles nationales, qui ont accompagné le transfert de sa dépouille au Panthéon de Paris le 1er juin 1885, dix jours après sa mort.

 

 Funérailles nationales de Victor Hugo.

 

 

 

Le Panthéon. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Commentaires

 

1. Florentin  le 11-01-2018 à 10:21:00  (site)

Nonobstant le génial Hugo, je n'aime ni les araignées, ni les orties. Et c'est définitif. Désolé ! Florentin

2. anaflore  le 11-01-2018 à 10:57:26  (site)

araignée du matin chagrin
superstitieuse en voir une le matin ça me gache la journée dans l'attente d'une mauvaise nouvelle

bonne journée

3. Fanny39  le 11-01-2018 à 11:21:39  (site)

Très joli blog, les textes sont magnifiques

 
 
 
posté le 05-01-2018 à 10:05:07

Me voici seule à seule......

 

 

 

 

********************

 

 

 

 

 

Maria Zaki est née le 6 décembre 1964 à El Jadida(Maroc)

Maria Zaki a publié en 1994 ses premiers poèmes.

Docteur d'État es-Sciences, elle occupe le poste de directrice de recherche et de développement dans l'industrie chimique en France où elle réside depuis 2002. Parallèlement, elle se consacre à l'écriture de poèmes, de nouvelles, de romans

Elle a la double nationalité marocaine et belge.

Ses sujets de prédilection sont : le statut de la femme dans les pays arabes, le silence, la quête spirituelle, l'altérité et l'aimance.

Elle propose un genre de poésie novateur dont on ne connaît pas d’équivalent dans la poésie  : Poésie entrecroisée. Le concept, initié en 2013, ne trouve pas son originalité seulement dans le duo des poètes mais dans la structure-même des poèmes : chaque poème se compose à la fois de vers de l’un tressés avec ceux de l’autre, en adoptant tout le temps la typographie romaine pour Maria Zaki et l'italique pour Jacques Herman.

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Commentaires

 

1. Fanny39  le 05-01-2018 à 10:25:57  (site)

Très jolies rimes qui radoucissent l'atmosphère. Bonne année littéraire 2018

2. Florentin  le 07-01-2018 à 17:56:49  (site)

J'ai beaucoup d'admiration pour ces gens qui se réalisent avec le même bonheur dans les sciences et dans les lettres. Quand j'étais au lycée, j'avais un copain qui était aussi fort en mathématique qu'en lettres et ça m'agaçait, moi qui n'étais que littéraire. Il était complet, je n'étais qu'unijambiste. Florentin

 
 
 
posté le 29-12-2017 à 10:06:13

Le passé qui passe. . .

 

 

Le passé qui passe. . .


Je ne reverrai plus les aveux incertains

Qui passaient autrefois sur tes lèvres peureuses,

Ton sourire d'enfant, ni ces objets lointains

Que nous avons touchés avec nos mains heureuses


Peu à peu j'avais fait un beau rêve de toi,

Mon âme le suivait avec mansuétude

Et sans lever les yeux pour le voir devant soi,

Elle a continué la paisible habitude.


Je marche longtemps seul où je fus avec toi,

Je viens au rendez-vous comme un ami docile,

Et je te vois passer doucement devant moi

Pleine d'éloignement et de clarté tranquille.


Ne reviens pas, même un instant, même tout bas. . .

Le paradis des souvenirs mourrait de joie.

Laisse-nous tous les deux dormir ! ne reviens pas

Avec tes petits pieds et ta robe de soie.

 

                                                Henri Barbusse (1873-1935)

 

Henri Barbusse.

 

 

Né à Asnières-sur-Seine (France) le 17/05/1873 ; Mort à Moscou (Russie) le 30/08/1935

Henri Barbusse naît dans un petit hameau près d'Alès, en 1873.

À 22 ans, il publie son premier recueil de poèmes, "Pleureuses". Il écrit ensuite un roman, "L'enfer", qui paraît en 1908. Henri Barbusse a 41 ans lorsqu'éclate la Première Guerre mondiale. Malgré des soucis de santé, il s'engage volontairement dans l'infanterie. Il relatera son expérience au cœur de la tourmente, sur les premières lignes du front, dans son œuvre la plus célèbre, "Le feu". Paru en 1916, ce roman remporte le prix Goncourt, et vaudra à Henri Barbusse le surnom de "Zola des tranchées". "Le feu" frappe par le réalisme de ses descriptions, qui révèlent l'horreur de la guerre et la misère quotidienne dans les tranchées.

Henri Barbusse écrira d'autres œuvres consacrées à la guerre, comme "Carnets de guerre" et "Paroles d'un combattant". Ses ouvrages suivants, "Le couteau entre les dents" et "Voici ce qu'on a fait de la Géorgie", évoquent la Révolution russe. Henri Barbusse adhère lui-même au Parti communiste français en 1923. Il a pour ambition de créer une "littérature prolétarienne". Lors de l'arrivée au pouvoir d'Hitler, il fonde avec Romain Rolland un mouvement pacifiste d'opposition, rejoint par Albert Camus. Il écrit une biographie de Joseph Staline, et effectue de nombreux voyages en URSS. Il décède en 1935, lors d'un séjour à Moscou. Sa dépouille se trouve au Père-Lachaise.

 

 


Commentaires

 

1. Fanny39  le 29-12-2017 à 11:21:29  (site)

Très joli poème, Bon Week end en attendant 2018

2. Florentin  le 30-12-2017 à 15:36:52  (site)

Nostalgie... Florentin

3. gegedu28  le 31-12-2017 à 16:39:52  (site)

Bonjour,
Je fais vite ce soir,


BONNE ANNEE 2018 !

A l'année prochaine pour de nouveaux écrits.
Amitiés.
Gégédu28

 
 
 
 

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