posté le 15-04-2020 à 12:41:18

Les tétins.

 

 

Le Beau Tétin.

 

Tétin refait, plus blanc qu’un œuf,

Tétin de satin blanc tout neuf,

Tétin qui fait honte à la Rose

Tétin plus beau que nulle chose

Tétin dur, non pas Tétin, voire,

Mais petite boule d’Ivoire,

Au milieu duquel est assise

Une Fraise, ou une Cerise

Que nul ne voit, ne touche aussi,

Mais je gage qu’il est ainsi:

Tétin donc au petit bout rouge,

Tétin qui jamais ne se bouge,

Soit pour venir, soit pour aller,

Soit pour courir, soit pour baller;

Tétin gauche, tétin mignon,

Toujours loin de son compagnon,

Tétin qui porte témoignage

Du demeurant du personnage,

Quand on te voit, il vient à maints

Une envie dedans les mains

De te tâter, de te tenir:

Mais il faut bien se contenir

D’en approcher, bon gré ma vie,

Car il viendrait une autre envie.

Ô Tétin, ne grand, ne petit,

Tétin mûr, Tétin d’appétit,

Tétin qui nuit et jour criez:

Mariez-moi tôt, mariez!

Tétin qui t’enfles, et repousses

Ton gorgias de deux bons pouces,

À bon droit heureux on dira

Celui qui de lait t’emplira,

Faisant d’un Tétin de pucelle,

Tétin de femme entière et belle.

 

Clément Marot (1496-1544)

 


Ce poème est un Blason.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Laid Tétin.

 

Tétin qui n’a rien que la peau,

Tétin flac, tétin de drapeau,

Grand’tétine, longue tétasse,

Tétin, dois-je dire: besace ?

Tétin au grand bout noir

Comme celui d’un entonnoir,

Tétin qui brimballe à tous coups,

Sans être ébranlé ne secoues.

Bien se peut vanter qui te tâte

D’avoir mis la main à la pâte.

Tétin grillé, tétin pendant,

Tétin flétri, tétin rendant

Vilaine bourbe en lieu de lait,

Le Diable te fit bien si laid !

Tétin pour tripe réputé,

Tétin, ce cuidé-je, emprunté

Ou dérobé en quelque sorte

De quelque vieille chèvre morte.

Tétin propre pour en Enfer

Nourrir l’enfant de Lucifer ;

Tétin, boyau long d’une gaule,

Tétasse à jeter sur l’épaule

Pour faire – tout bien compassé –

Un chaperon du temps passé,

Quand on te voit, il vient à maints

Une envie dedans les mains

De te prendre avec des gants doubles,

Pour en donner cinq ou six couples

De soufflets sur le nez de celle

Qui te cache sous son aisselle.

Va, grand vilain tétin puant,

Tu fournirais bien en suant

De civettes et de parfum

Pour faire cent mille défunts.

Tétin de laideur dépiteuse,

Tétin dont Nature est honteuse,

Tétin, des vilains le plus brave,

Tétin dont le bout toujours bave,

Tétin fait de poix et de glu,

Bren, ma plume, n’en parlez plus !

Laissez-le là, ventre saint George,

Vous me feriez rendre ma gorge.

 

Clément Marot (1496-1544)

 


Ce poème est un contre-blason.

 

 

 

 

 

Le blason est un type de poème à la mode au XVIe siècle à la suite de l'épigramme du Beau Tétin de Clément Marot publié en 1535. Son originalité repose sur un parti-pris thématique : le poète s'attache à un détail anatomique du corps féminin et en développe l'éloge dans un jeu poétique brillant. En contrepoint apparaît rapidement le contre-blason qui prend le parti de la satire et du blâme. Les contre-blasons sont fondés sur un dénigrement de ces mêmes détails.

 

 

 

 

Clément Marot, né à Cahors en 1496 et mort le 12 septembre 1544 à Turin, est un poète français.

Bien que marqué par l'héritage médiéval, Clément Marot est un des premiers poètes français modernes. Précurseur de la Pléiade, il est le poète officiel de la cour de François Ier. Malgré la protection de Marguerite de Navarre, sœur du roi de France François Ier, ses sympathies marquées pour la Réforme et pour Martin Luther lui valent cependant la prison, puis l'exil en Suisse et en Italie.

 

 

 

 

 

 


 
 
posté le 03-03-2020 à 18:52:01

Violons dans le soir.

    

Violons dans le soir.

 

Quand le soir est venu, que tout est calme enfin

Dans la chaude nature,

Voici que naît sous l’arbre et sous le ciel divin

La plus vive torture.

 

Sur les graviers d’argent, dans les bois apaisés,

Des violons s’exaltent.

Ce sont des jets de cris, de sanglots, de baisers,

Sans contrainte et sans halte.

 

Il semble que l’archet se cabre, qu’il se tord

Sur les luisantes cordes,

Tant ce sont des appels de plaisir et de mort

Et de miséricorde.

 

Et le brûlant archet enroulé de langueur

Gémit, souffre, caresse,

Poignard voluptueux qui pénètre le cœur

D’une épuisante ivresse.

 

Archets, soyez maudits pour vos brûlants accords,

Pour votre âme explosive,

Fers rouges qui dans l’ombre arrachez à nos corps

Des lambeaux de chair vive...

 

                                        Anna de Noailles (1876-1933)

 

 

 

Anna, princesse Brancovan, comtesse Mathieu de Noailles est une poétesse française née le 15 novembre 1876 à Paris.. Elle épouse Mathieu de Noailles le 18 août 1896 à Évian, le couple fait partie de la haute société parisienne de l'époque.

Anna allie une exubérance toute « orientale » à une riche culture française.

Ses poèmes sont autant de chants qu'elle dédie à la nature, aux paysages et aux jardins, à la vie elle-même.

 Les quelques touches d'inquiétude que lui inspirent la brièveté de la communion avec la nature vont, à la suite d'un deuil, s'emparer peu à peu de sa poésie. Et l'image de la mort deviendra son thème prédominant. Malade, torturée par l'idée du néant, isolée, elle s'éloigne du lyrisme charnel et de l'exotisme qui faisaient le charme de ses premières pièces.

Elle dit combien les joies terrestres sont éphémères, et sa détresse se module en de mélancoliques regrets.

Elle décède à Paris le 30 avril 1933.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 
 
posté le 02-02-2020 à 07:47:58

Sonnet : L’amour caché.

 

 


 

Sonnet : L’amour caché.

 

Mon âme a son secret, ma vie a son mystère

Un amour éternel en un moment conçu :

Le mal est sans espoir, aussi j'ai dû le taire,

Et celle qui l'a fait n'en a jamais rien su.

 

Hélas ! J’aurai passé près d'elle inaperçu,

Toujours à ses côtés et pourtant solitaire ;

Et j'aurai jusqu'au bout fait mon temps sur la terre,

N'osant rien demander et n'ayant rien reçu.

 

Pour elle, quoique Dieu l'ait faite douce et tendre,

Elle suit son chemin, distraite et sans entendre

Ce murmure d'amour élevé sur ses pas.

 

A l'austère devoir pieusement fidèle,

Elle dira, lisant ces vers tout remplis d'elle :

" Quelle est donc cette femme ? " Et ne comprendra pas !

 

                                                              Félix ARVERS (1806-1850)

 

 

 

 

Alexis Félix Arvers est un poète et écrivain dandy né à Paris en 1806. Après des études de droit il devient clerc de notaire, mais a toujours désiré devenir écrivain.

Très proche d’Alfred de Musset, il fréquente assidûment les petits théâtres comme le Cénacle de l’Arsenal.

Ses pièces sont rapidement tombées dans l’oubli après avoir connu leur heure de gloire. Il publia un recueil de poèmes intitulé Mes Heures Perdues en 1833, d’où sera tiré le très célèbre Sonnet d’Arvers, sans aucun doute l’un des sonnets les plus populaires du XIXe siècle. Pour l’anecdote, Serge Gainsbourg chantera ce sonnet au début des années 60.

Il meurt à Paris le 7 novembre 1850 d’une maladie de la moelle épinière.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 
 
posté le 29-12-2019 à 08:12:20

Le bonheur d'être belle.

 

 

Emile Vernon* (1872- 1919): La belle aux fleurs.

 

 

Le bonheur d'être belle.


 À MADAME RÉCAMIER.


 Quel bonheur d’être belle, alors qu’on est aimée !

Autrefois de mes yeux je n’étais pas charmée ;

Je les croyais sans feu, sans douceur, sans regard ;

Je me trouvais jolie un moment par hasard.

Maintenant ma beauté me paraît admirable.

Je m’aime de lui plaire, et je me crois aimable…

Il le dit si souvent ! Je l’aime, et quand je vois

Ses yeux avec plaisir se reposer sur moi,

Au sentiment d’orgueil je ne suis point rebelle,

Je bénis mes parents de m’avoir fait si belle !

Et je rends grâce à Dieu, dont l’insigne bonté

Me fit le cœur aimant pour sentir ma beauté.

Mais… Pourquoi dans mon cœur ces subites alarmes ?…

Si notre amour tous deux nous trompait sur mes charmes :

Si j’étais laide enfin ? Non… il s’y connaît mieux !

D’ailleurs pour m’admirer je ne veux que ses yeux !

Ainsi de mon bonheur jouissons sans mélange ;

Oui, je veux lui paraître aussi belle qu’un ange.

Apprêtons mes bijoux, ma guirlande de fleurs,

Mes gazes, mes rubans, et, parmi ces couleurs,

Choisissons avec art celle dont la nuance

Doit avec plus de goût, avec plus d’élégance,

Rehausser de mon front l’éclatante blancheur,

Sans pourtant de mon teint balancer la fraîcheur.

Mais je ne trouve plus la fleur qu’il m’a donnée ;

La voici : hâtons-nous, l’heure est déjà sonnée,

Bientôt il va venir ! Bientôt il va me voir !

Comme, en me regardant, il sera beau ce soir !

Le voilà ! je l’entends, c’est sa voix amoureuse !

Quel bonheur d’être belle ! Oh ! Que je suis heureuse !


                                         Delphine de Girardin (1804-1855).

 

 

 

 Delphine de Girardin (1804-1855).

Femme de lettres dissimulée sous divers pseudonymes (Vicomte Charles Delaunay, Léo Lespès, Léa Sepsel), on sait peu de choses de Delphine de Girardin. Pourtant, ses écrits rencontrent de nombreux succès, et, grâce à son salon fréquenté par les grands écrivains du XIXème, elle exerce une forte influence dans le milieu littéraire de l'époque - elle initie le cercle hugolien au spiritisme à Jersey.


 -------------


*Emile Vernon ( 1872- 1919)  est un peintre français de la fin du XIXe siècle.

Il excelle dans les peintures à l'aquarelle de femmes et d'enfants aux couleurs sucrées et aux décors bucoliques mais il sait aussi se montrer plus rigoureux à travers le portrait de Madame Vernon, sous la lampe.

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 
 
posté le 28-11-2019 à 18:54:19

A une chatte.

 

A une chatte

 

Chatte blanche, chatte sans tache,

Je te demande, dans ces vers,

Quel secret dort dans tes yeux verts,

Quel sarcasme sous ta moustache.

 

Tu nous lorgnes, pensant tout bas

Que nos fronts pâles, que nos lèvres

Déteintes en de folles fièvres,

Que nos yeux creux ne valent pas

 

Ton museau que ton nez termine,

Rose comme un bouton de sein,

Tes oreilles dont le dessin

Couronne fièrement ta mine.

 

Pourquoi cette sérénité ?

Aurais-tu la clé des problèmes

Qui nous font, frissonnants et blêmes,

Passer le printemps et l'été ?

 

Devant la mort qui nous menace,

Chats et gens, ton flair, plus subtil

Que notre savoir, te dit-il

Où va la beauté qui s'efface,

 

Où va la pensée, où s'en vont

Les défuntes splendeurs charnelles ?

Chatte, détourne tes prunelles ;

J'y trouve trop de noir au fond.

 

                                                                                                      Charles CROS (1842-1888)


 

 

 

 

Charles CROS (1842-1888)

 

Charles Cros, né à Fabrezan (Aude) le 1er octobre 1842 et mort à Paris le 9 août 1888, est un poète et inventeur français.

Passionné de littérature et de sciences, il fut de 1860 à 1863, professeur de chimie à l’Institut parisien des Sourds-Muets, avant de se consacrer à la recherche scientifique. En 1869, il présenta à la Société française de photographie un procédé de photographie en couleurs qui est à l’origine du procédé actuel de trichromie. Il étudia également des améliorations à la technologie du télégraphe : il avait présenté à l’Exposition de 1867 un prototype de télégraphe automatique.

En avril 1877, il formulait le principe d’un appareil de reproduction des sons qu’il nomma paléophone. Son document, présenté à l’Académie des sciences, suggérait que les vibrations sonores pouvaient êtres gravées dans du métal à l’aide d’un crayon rattaché à une membrane vibrante, et que, par la suite, en faisant glisser un stylet rattaché à une membrane sur cette gravure on parviendrait à reproduire le son initial. Avant que Charles Cros n’eût la possibilité de suivre son idée voire de construire un prototype, Thomas Edison, aux États-Unis, mettait au point le premier phonographe. Les deux hommes ne connaissaient pas leurs travaux respectifs.

 

Son œuvre de poète, brillante également (une des sources d’inspiration du surréalisme) a pourtant été ignorée par son époque. Il publia ses premiers poèmes dans le « Parnasse contemporain » et fréquenta les cercles et cafés littéraires de la bohème de l’époque (« Cercle des poètes Zutistes » — qu’il avait créé —, « Vilains Bonshommes », « Hydropathes »), ainsi que le salon de Nina de Villard qui fut sa maîtresse jusqu’en 1877. Mais s’il était connu, en vérité, c’était pour ses monologues, dont le plus connu est « Le Hareng saur », qu’il récitait lui-même dans des cabarets parisiens comme « Le Chat noir ».

En son honneur a été créée l’Académie Charles-Cros qui récompense chaque année les meilleurs disques.

 

 

 

 

 


 
 
posté le 27-10-2019 à 12:18:02

Les pas.

 

 

 

Les pas.

 

Tes pas, enfants de mon silence,

Saintement, lentement placés,

Vers le lit de ma vigilance

Procèdent muets et glacés.

 

Personne pure, ombre divine,

Qu'ils sont doux, tes pas retenus !

Dieux !... tous les dons que je devine

Viennent à moi sur ces pieds nus !

 

Si, de tes lèvres avancées,

Tu prépares pour l'apaiser,

A l'habitant de mes pensées

La nourriture d'un baiser,

 

Ne hâte pas cet acte tendre,

Douceur d'être et de n'être pas,

Car j'ai vécu de vous attendre,

Et mon cœur n'était que vos pas.

 

                          Paul Valéry (1971-1945)

 

 

 

 

 Paul Valéry par Jacques-Emile Blanche.

 

Paul Valéry est né en octobre 1871 à Sète (Hérault).

Il fait ses études au lycée de Montpellier et s’inscrit à la faculté de droit (1889). Il rencontre Pierre Louÿs, Stéphane Mallarmé et André Gide. Il publie alors des poèmes dans des revues symbolistes. À partir de 1892, il renonce à la poésie, mais il se remet à écrire grâce à l’insistance de Gide et publie, en 1917, La Jeune Parque et Charmes en 1922. Ces ouvrages connaissent alors un vif succès : Paul Valéry est désormais célèbre. En 1925, il est élu à l’Académie française et nommé professeur au Collège de France (chaire de poétique) en 1937. Il écrit des préfaces, donne de nombreuses conférences et écrit des œuvres en prose qui constituent les cinq volumes de Variétés.

Valéry meurt à Paris en juillet 1945 (obsèques nationales).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 
 
posté le 26-09-2019 à 12:28:55

L’Automne.

 

 

 

 

L’Automne.

 

Sois le bienvenu, rouge Automne,

Accours dans ton riche appareil,

Embrase le coteau vermeil

Que la vigne pare et festonne.

 

Père, tu rempliras la tonne

Qui nous verse le doux sommeil ;

Sois le bienvenu, rouge Automne,

Accours dans ton riche appareil.

 

Déjà la Nymphe qui s’étonne,

Blanche de la nuque à l’orteil,

Rit aux chants ivres de soleil

Que le gai vendangeur entonne.

Sois le bienvenu, rouge Automne.

 

Théodore de Banville (1823-1891).

 

                                    

 

Théodore de Banville.

 

Théodore Faullain de Banville, né le 14 mars 1823 à Moulins (Allier) et mort le 13 mars 1891 à Paris, est un poète, dramaturge et critique dramatique français.

Célèbre pour les Odes funambulesques et Les Exilés, il est surnommé « le poète du bonheur ».

Ami de Victor Hugo, de Charles Baudelaire et de Théophile Gautier, il est considéré dès son vivant comme l’un des plus éminents poètes de son époque.

Théodore de Banville unit dans son œuvre le romantisme et le parnasse, dont il fut l’un des précurseurs. Il professait un amour exclusif de la beauté et la limpidité universelle de l’acte poétique, s’opposant à la fois à la poésie réaliste et à la dégénérescence du romantisme, contre lesquels il affirmait sa foi en la pureté de la création artistique.

 

 


 
 
posté le 18-08-2019 à 18:59:19

La lettre.

Leonid Osipovich Pasternak* (1862-1945): La passion de la création (1892).

 

La Lettre.

 

Doucement,

 

Je t'écris, et la lampe écoute.

L'horloge attend à petits coups;

Je vais fermer les yeux sans doute

Et je vais m'endormir en nous. . .

 

La lampe est douce et j'ai la fièvre;

On n'entend que ta voix, ta voix. . .

J'ai ton nom qui rit sur ma lèvre

Et ta caresse est dans mes doigts.

 

J'ai notre douceur de naguère;

Ton pauvre cœur sanglote en moi;

Et mi- rêvant, je ne sais guère

Si c'est moi qui t'écris, ou toi. . .

 

                            Henri Barbusse (1873-1935).

 

 

 

 

 

 

Henri Barbusse (1873-1935).

Henri Barbusse (né dans la banlieue parisienne à Asnières, le 17 mai 1873, mort à Moscou le 30 août 1935) est un écrivain français de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle récompensé par le prix Goncourt en 1917 pour Le Feu, roman qui décrit avec réalisme l'horreur des combats des tranchées lors de la Première Guerre mondiale.

 


*Leonid Osipovich Pasternak (1862-1945).

 

Autoportrait. 

 

 

Leonid Ossipovitch Pasternak, né le 22 mars 1862 (3 avril 1862 dans le calendrier grégorien) à Odessa et mort le 31 mai 1945 à Oxford, est un peintre post-impressionniste russe. Il est le père de Boris et d'Alexander Pasternak.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article