.
Le cactus épineux,
Détestait cette pluie.
Sa voisine, jolie fleur,
Adorait recevoir,
La rosée sur son corps.
Elégante sur sa tige,
Les pétales relevés,
Elle avait de l’allure,
Dans le champ verdoyant.
Le cactus ruminait,
Un amour impossible,
Et elle, n’aimait pas trop,
Ce voisin dérangeant.
Elle était obligée,
De vivre près de lui,
Elle n’avait pas choisi
De pousser dans son ombre.
Et l’orage éclata,
Forte pluie et tonnerres.
Le cactus avait mal,
Mouillé, il étouffait,
Il se sentait mourir.
La fleur le regarda
Et eut pitié de lui.
Elle pencha sur son corps,
Ses pétales veloutés.
Oubliant son dégoût,
Elle lissa ses épines
Et fit tomber toute l’eau,
Du corps de ce cactus,
Qu’elle méprisait un peu.
Quand le soleil revint,
Il devint vigoureux
Et sentit sous sa peau,
Pousser d’autres épines.
La fleur le remarqua,
Dit bonjour, lui sourit…
Ils devinrent bons voisins,
C’est tout ce qu’il voulait…